Le pied du cheval
Le pied du cheval n'est pas un bloc de corne tout simplement. La nature l'a conçu non seulement pour rendre les chocs inoffensifs entre le sol et les parties vivantes, mais pour lui donner de la résistance, de la mobilité et la légèreté nécessaire au support et à la progression de la masse, de l'élasticité et de la souplesse indispensable à l'amortissement des réactions.
Il est d'une dureté et d'un pouvoir de réparation qui permettent de résister à l'usure considérable produite par des frottement incessants.
La nature a construit un chef-d'œuvre d'ingéniosité, de solidité et aussi de simplicité, car la complexité du but n'a même pas exigé la complexité des moyens.
Deux os, deux cordes tendineuses, deux ressorts cartilagineux, un coussinet élastique, des liens fibreux, des vaisseaux et des nerfs.
Le tout recouvert par deux enveloppes: l'une de chair, l'autre de corne appelée sabot: voilà le pied du cheval.
Mais encore faut-il, en ferrure, respecter certaines conditions pour que le pied garde tout ce qui vient d'être énuméré.
Il est difficile de bien comprendre ce qu'une mauvaise ferrure peut apporter comme déboires sans être "Homme de Cheval", et cet état doit obligatoirement amener à s'intéresser aux pieds de sa ou ses montures.
La Maréchalerie est l'Art de fixer un fer sous le pied du cheval.
La ferrure
Démonstration de ferrage
Préparation du pied par un curage et parage au rogne pied
La paroi au niveau de la sole. Se référer à la ligne d'union en pince. Nettoyer la fourchette et la sole, conserver celle-ci concave
Raper le tour du pied pour lui redonner sa forme, avant de choisir son fer.
Tournure du fer, respecter la garniture
Ajuster le fer au pied
Brocher le fer. Respecter le grain d'orge, celui-ci vers vous, replier les clous rapidement
Couper les clous a ras
Pratiquer les encoches avec le dégorgoir pour loger les rivets puis river les clous avec la pince-crocodile