Tout comme le Quarter horse et l'Appalousa, le Paint horse est lui aussi un descendant des chevaux qu'amenèrent en Amérique à partir du 16ème siiècle les conquérants ibériques. Certains de leurs Andalous faisaient partie de cette lignée à robe pie que les Espagnols nommaient Pinto, contraction du mot "pintado" qui signifie "peint" et que les Américains ont plus tard traduit par "PAINT".
Les indiens, quand ils ne parvenaient pas à trouver le Paint horse tant convoité, peignaient sur leur monture habituelle des signes censés incarner la beauté magique des Paints. Les liens particuliers qui unissent ces derniers aux indiens sont parfaitement révélés dans une légende cheyenne qui associe les chevaux noirs et blancs à l'aigle d'or. Les Sioux (Lakota) vantent, dans un chant qui se transmet de génération en génération, le Paint Horse rescapé de la bataille de la " Little Big Horn". Dans les paroles d'une danse guerrière, les Pawnnees et les Arikaras exaltent, eu aussi, les mérites d'un cheval pie revenant du combat.
Habituellement, le blanc ne traverse pas le dos du cheval entre la queue et le garrot. Au moins une, mais souvent les quatre jambes sont foncées. Les marques de la face sont souvent "belle-face" ou "boit dans son blanc". Normalement, le blanc est irrégulièrement réparti, plutôt éparpillé, comme éclaboussé sur toute la robe. La queue est d'ordinaire d'une seule couleur. La couleur ou le blanc peut indiféremment dominer chez un cheval overo.
Habituellement, un ou les deux flancs sont colorés, et le blanc traverse le dos entre le garrot et la queue. Les quatre jambes sont généralement blanches, au moins en dessous des jarrets et des genoux. La face peut être unie ou exhiber une étoile, une pelote, une liste fine ou liste large. Normalement, les taches sont régulières et visiblement ovales ou rondes, elles descendent le long du cou et s'étalent sur le poitrail. La queue est d'ordinaire bicolore. La couleur ou le blanc peut indiféremment dominer chez un cheval tobiano.